Commission Implementing Regulation (EU) 2021/808 of 22 March 2021 on the performance of analytical methods for residues of pharmacologically active substances used in food-producing animals and on the interpretation of results as well as on the methods to be used for sampling and repealing Decisions 2002/657/EC and 98/179/EC (Text with EEA relevance)
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- Règlement d’exécution (UE) 2021/810 de la Commissiondu 20 mai 2021modifiant le règlement d’exécution (UE) 2021/808 en ce qui concerne les dispositions transitoires applicables à certaines substances énumérées à l’annexe II de la décision 2002/657/CE(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)Rectificatif au règlement d’exécution (UE) 2021/810 de la Commission du 20 mai 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) 2021/2021/808 en ce qui concerne les dispositions transitoires applicables à certaines substances énumérées à l’annexe II de la décision 2002/657/CE(Journal officiel de l’Union européenne L 180 du 21 mai 2021), 32021R081032021R0810R(01), 21 mai 2021
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- Rectificatif au règlement d’exécution (UE) 2021/810 de la Commission du 20 mai 2021 modifiant le règlement d’exécution (UE) 2021/2021/808 en ce qui concerne les dispositions transitoires applicables à certaines substances énumérées à l’annexe II de la décision 2002/657/CE, 32021R0810R(01), 27 mai 2021
1) "rendement absolu": le rendement de l’étape finale du procédé d’analyse d’un analyte divisé par la quantité d’analyte dans l’échantillon initial, exprimé en pourcentage; 2) "exactitude": l’étroitesse de l’accord entre le résultat d’essai et la valeur de référence vraie acceptée, déterminée par la justesse et la fidélité ;ISO 3534-1: 2006 Statistique — Vocabulaire et symboles — Partie 1: Termes statistiques généraux et termes utilisés en calcul des probabilités (Chapitre 1). 3) "erreur alpha (α)": la probabilité que l’échantillon testé soit conforme bien qu’un résultat de mesure non conforme ait été obtenu; 4) "analyte": le constituant d’un système à analyser; 5) "substance autorisée": une substance pharmacologiquement active dont l’utilisation chez les animaux producteurs d’aliments est autorisée en application de la directive 2001/82/CE du Parlement européen et du Conseil ;Directive 2001/82/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments vétérinaires (JO L 311 du 28.11.2001, p. 1 ).6) "erreur bêta (β)": la probabilité que l’échantillon testé soit en réalité non conforme, bien qu’un résultat de mesure conforme ait été obtenu; 7) "biais": la différence entre la valeur estimée des résultats d’essais et la valeur de référence acceptée; 8) "étalon": une référence traçable de mesure qui représente la quantité de substance concernée d’une manière qui lie sa valeur à une base de référence; 9) "matériau de référence certifié" (CRM): un matériau de référence accompagné d’une documentation délivrée par un organisme faisant autorité et fournissant une ou plusieurs valeurs de propriétés spécifiées avec les incertitudes et les traçabilités associées, en utilisant des procédures valables ;JCGM 200:2008, Vocabulaire international de métrologie — concepts fondamentaux et généraux et termes associés (VIM), troisième édition 2008: https://www.iso.org/sites/JCGM/VIM-JCGM200.htm [chapitre 5 Normes de mesure (Étalons)]. 10) "cochromatographie": une technique dans laquelle une substance inconnue est appliquée sur un support chromatographique avec un ou plusieurs constituants connus, dans l’espoir que le comportement relatif des substances inconnues et connues permettra de déterminer la substance inconnue; 11) "étude collaborative": l’analyse du ou des mêmes échantillons selon la même méthode afin de déterminer les caractéristiques de performance de la méthode dans différents laboratoires, une telle étude permettant de calculer l’erreur de mesure aléatoire et le biais de laboratoire pour la méthode employée; 12) "méthode de confirmation": méthode qui fournit des informations complètes ou complémentaires propres à permettre l’identification univoque de la substance et, s’il y a lieu, sa quantification de l’une des manières suivantes: a) à la teneur maximale en résidus ou à la teneur maximale, dans le cas des substances autorisées; b) aux valeurs de référence (VR), dans le cas des substances interdites ou non autorisées pour lesquelles une telle valeur est établie; c) à une concentration aussi faible que raisonnablement possible, dans le cas des substances interdites ou non autorisées pour lesquelles aucune valeur de référence n’est établie;
13) "coefficient de couverture (k)": un nombre qui exprime le niveau de confiance souhaité et qui est associé à l’incertitude élargie; 14) "limite de décision aux fins de la confirmation (CCα)": la limite à partir de laquelle il est permis de conclure avec une probabilité d’erreur α qu’un échantillon est non conforme, la valeur 1 – α désignant la certitude statistique en pourcentage que la limite autorisée a été dépassée; 15) "capacité de détection aux fins du dépistage (CCβ)": la plus petite teneur en analyte pouvant être détectée ou quantifiée dans un échantillon avec une probabilité d’erreur β: a) dans le cas de substances pharmacologiquement actives interdites ou non autorisées, la CCβ est la concentration la plus faible à laquelle une méthode peut détecter ou quantifier, avec une certitude statistique de 1 – β, des échantillons contenant des résidus de substances interdites ou non autorisées; b) dans le cas de substances autorisées, la CCβ est la concentration à laquelle la méthode permet de détecter des concentrations inférieures à la limite autorisée avec une certitude statistique de 1 – β;
16) "matériau échantillon supplémenté": un échantillon enrichi d’une quantité connue de l’analyte à détecter ou à quantifier; 17) "étude interlaboratoire": l’organisation, la réalisation et l’évaluation d’essais sur le ou les mêmes échantillons par deux laboratoires ou plus dans des conditions prédéfinies en vue d’évaluer les performances des essais, sous la forme soit d’une étude collaborative, soit d’un essai d’aptitude; 18) "étalon interne (EI)": une substance non contenue dans l’échantillon et possédant des propriétés physico-chimiques aussi proches que possible de celles de l’analyte à identifier ou à quantifier; 19) "niveau considéré": la concentration d’une substance ou d’un analyte dans un échantillon qui est significative pour déterminer sa conformité avec la législation, au regard: a) de la teneur maximale en résidus ou de la teneur maximale pour les substances autorisées conformément au règlement (CE) n o 124/2009 de la Commission et au règlement (UE) nRèglement (CE) n o 124/2009 de la Commission du10 février 2009 établissant des valeurs maximales pour la présence dans les denrées alimentaires de coccidiostatiques ou d’histomonostatiques résultant du transfert inévitable de ces substances vers des aliments pour animaux non cibles (JO L 40 du 11.2.2009, p. 7 ).o 37/2010 de la Commission ;Règlement (UE) n o 37/2010 de la Commission du22 décembre 2009 relatif aux substances pharmacologiquement actives et à leur classification en ce qui concerne les limites maximales de résidus dans les aliments d’origine animale (JO L 15 du 20.1.2010, p. 1 ).b) des valeurs de référence, pour les substances interdites ou non autorisées pour lesquelles une valeur de référence est établie conformément au règlement (UE) 2019/1871; c) de la concentration la plus faible pouvant être obtenue par analyse, dans le cas des substances interdites ou non autorisées pour lesquelles aucune valeur de référence n’est établie;
20) "niveau étalonné le plus bas" (LCL): la concentration la plus faible sur laquelle le système de mesure a été étalonné; 21) "matrice": le matériau dans lequel un échantillon est prélevé; 22) "effet de matrice": la différence de réponse analytique entre un étalon dissous dans le solvant et un étalon avec adaptation matricielle, avec ou sans correction à l’aide d’un étalon interne; 23) "étalon avec adaptation matricielle": un blanc de matrice (blanc signifiant sans analyte) auquel l’analyte est ajouté à diverses concentrations après traitement de l’échantillon; 24) "étalon avec supplémentation matricielle": un blanc de matrice (blanc signifiant sans analyte) qui, avant l’extraction au solvant et le traitement de l’échantillon, est supplémenté avec l’analyte à diverses concentrations; 25) "mesurande": la grandeur particulière soumise au mesurage; 26) "incertitude de mesure": un paramètre non négatif associé au résultat de la mesure, qui caractérise la dispersion des valeurs pouvant être raisonnablement attribuées au mesurande, à partir des informations utilisées; 27) "critères de performances": les exigences en matière de caractéristique de performances à partir desquelles il est possible de juger qu’une méthode d’analyse est adaptée à l’usage prévu et donne des résultats fiables; 28) "fidélité": l’étroitesse de l’accord entre les résultats d’essais indépendants obtenus dans des conditions déterminées, exprimée sous forme d’écart type ou de coefficient de variation des résultats d’essais; 29) "méthode qualitative": méthode d’analyse qui détecte ou identifie une substance ou un groupe de substances sur la base de ses propriétés chimiques, biologiques ou physiques; 30) "méthode quantitative": méthode d’analyse qui détermine la quantité ou la fraction massique d’une substance de manière à pouvoir l’exprimer sous forme de valeur numérique dans les unités appropriées; 31) "récupération": la quantité corrigée de la récupération d’un analyte, divisée par la quantité supplémentée d’analyte dans l’échantillon matriciel, exprimée en pourcentage; 32) "correction de récupération": l’utilisation d’étalons internes, d’une courbe d’étalonnage matricielle, d’un facteur de correction de la récupération ainsi que d’une combinaison de ces approches; 33) "matériau de référence": un matériau, suffisamment homogène et stable en ce qui concerne une ou plusieurs propriétés spécifiées, qui a été établi de manière à convenir à l’usage prévu dans un mesurage ou pour l’examen de propriétés nominales ;Commission du Codex Alimentarius, Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture/Organisation mondiale de la santé, directives sur la terminologie analytique (CAC/GL 72-2009). 34) "effet de matrice relatif": la différence de réponse analytique entre un étalon dissous dans le solvant et un étalon avec adaptation matricielle, avec correction à l’aide d’un étalon interne; 35) "répétabilité": la fidélité dans des conditions dans lesquelles les résultats d’essai indépendants sont obtenus par la même méthode, sur des individus d’essai identiques, dans le même laboratoire, par le même opérateur utilisant le même équipement, sur de courts intervalles de temps; 36) "reproductibilité": la fidélité dans des conditions dans lesquelles les résultats d’essais sont obtenus par la même méthode sur des individus d’essai identiques, dans des laboratoires différents, avec des opérateurs différents utilisant des équipements différents ;ISO 5725-1:1994 Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure — Partie 1: Principes généraux et définitions (chapitre 3). 37) "robustesse": la sensibilité d’une méthode d’analyse à des variations des conditions d’expérience dans le cadre desquelles la méthode peut être appliquée telle quelle ou moyennant certaines modifications mineures; 38) "méthode de dépistage": une méthode servant à dépister une substance ou une classe de substances au niveau considéré; 39) "concentration cible du dépistage" (STC): la concentration inférieure ou égale à la CCβ à laquelle une mesure de dépistage classe l’échantillon comme étant potentiellement non conforme et "positif au dépistage", et déclenche un essai de confirmation; 40) "sélectivité": la capacité d’une méthode à distinguer l’analyte mesuré d’autres substances; 41) "étude monolaboratoire" ou "validation interne": une étude analytique impliquant un seul laboratoire utilisant une seule méthode pour analyser des matériaux d’essai identiques ou différents dans des conditions différentes sur des intervalles de temps longs justifiés; 42) "ajout dosé": une procédure dans laquelle une fraction de l’échantillon est analysée en l’état et des quantités connues de l’analyte étalon sont ajoutées aux autres fractions à analyser avant l’analyse; 43) "analyte étalon": un analyte dont la teneur et la pureté sont connues et certifiées et qui sert de référence lors de l’analyse; 44) "substance": une matière de composition constante caractérisée par les entités qui la composent et par certaines propriétés physiques; 45) "fraction à analyser": la quantité de matériau prélevée de l’échantillon et qui fait effectivement l’objet de l’analyse ou de l’examen; 46) "justesse": l’étroitesse de l’accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d’une large série de résultats d’essai et une valeur de référence acceptée; 47) "unités": les unités décrites dans la norme ISO 80000 et dans la directive 80/181/CEE du ConseilISO 80000-1:2009 Grandeurs et unités — Partie 1: Généralités (Introduction). ;Directive 80/181/CEE du Conseil du 20 décembre 1979 concernant le rapprochement des législations des États membres relatives aux unités de mesure et abrogeant la directive 71/354/CEE (JO L 39 du 15.2.1980, p. 40 ).48) "validation": la démonstration par examen et fourniture de preuves réelles que les exigences particulières d’un usage prévu donné sont remplies , au moyen d’une étude monolaboratoire ou d’une étude collaborative;ISO/CEI 17025:2017, Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnages et d’essais (chapitre 3). 49) "reproductibilité intralaboratoire" ou "fidélité intermédiaire/reproductibilité interne": fidélité de mesure dans un ensemble de conditions intralaboratoires, dans un laboratoire spécifique.
1) être consignées dans des instructions d’essai, de préférence conformément aux annexes de la norme ISO 78-2:1999 Chimie — Plans de normes — Partie 2: Méthodes d’analyse chimique ;ISO 78-2: 1999 Chimie — Plans de normes — Partie 2: Méthodes d’analyse chimique (Annexes). 2) être conformes aux critères de performances et autres exigences applicables aux méthodes d’analyse énoncés à l’annexe I, chapitre 1, du présent règlement; 3) avoir été validées conformément aux exigences énoncées à l’annexe I, chapitres 2 et 4, du présent règlement; 4) permettre l’application des valeurs de référence fixées dans le règlement (UE) 2019/1871, la détection de la présence de substances interdites et non autorisées et l’application des teneurs maximales (TM) fixées sur la base du règlement (CEE) n o 315/93 et du règlement (CE) no 124/2009, ainsi que des limites maximales de résidus (LMR) fixées sur la base des règlements (CE) no 1831/2003 et (CE) no 470/2009.
Fraction massique | Fourchette |
---|---|
≤ 1 μg/kg | –50 % à +20 % |
> 1 μg/kg à 10 μg/kg | –30 % à +20 % |
≥ 10 μg/kg | –20 % à +20 % |
16 (adapté de l’équation d’Horwitz) | |
22 (adapté de l’équation d’Horwitz) | |
25 | |
30 |
1. enregistrement des spectres de masse complets (balayage complet ou full scan); 2. mesure d’ions sélectionnés (Selected Ion Monitoring, SIM); 3. techniques de spectrométrie de masse en série (MS n ) telles que la mesure de réactions sélectionnées (Selected Reaction Monitoring, SRM);4. une combinaison de techniques de spectrométrie de masse (SM) ou de spectrométrie de masse en série (MS n ) associées aux modes d’ionisation appropriés.
1. Toutes les analyses spectrométriques de masse doivent être couplées à une technique de séparation montrant une capacité de séparation et une sélectivité suffisantes pour l’application en question. Les techniques de séparation appropriées sont, entre autres, la chromatographie liquide (CL) et en phase gazeuse (CG), l’électrophorèse capillaire (EC) et la chromatographie en phase supercritique (CPS). Dans le cas d’un analyte présentant un quelconque composé isobare ou isomère, l’acceptabilité du temps de rétention (c’est-à-dire ± 0,5 % en CG et ± 1 % en CL et en CPS) est obligatoire pour confirmer son identité. 2. Trois techniques distinctes au maximum peuvent être associées pour obtenir le nombre minimal de points d’identification. 3. Des modes d’ionisation différents [par exemple, ionisation électronique (EI) et ionisation chimique(CI)] sont considérés comme des techniques différentes. Tableau 3 Points d’identification par technique Technique Points d’identification Séparation (par CG, CL, CPS, EC) 1 Ion SM-BR 1 Sélection d’ions précurseurs à une plage de masse < ± 0,5 Da 1 (indirect) Ion produit MS n -BR1,5 Ion SM-HR 1,5 Ion produit MS n -HR2,5 Tableau 4 Exemples de nombre de points d’identification obtenus pour des techniques et couplages de techniques spécifiques (n = nombre entier) Aucun point d’identification supplémentaire n’est obtenu pour la sélection des ions précurseurs si ce précurseur est le même ion (ou un adduit ou un isotope) que l’ion SMHR étudié en balayage complet. Technique(s) Séparation Nombre d’ions Points d’identification CG-SM (EI ou CI) CG n 1 + n CG-SM (EI et CI) CG 2 (EI) + 2 (CI) 1 + 4 = 5 CG-SM (EI ou CI) 2 dérivations CG 2 (dérivé A) + 2 (dérivé B) 1 + 4 = 5 CL-SM CL n (SM) 1 + n CG- ou CL-MS/MS CG ou CL 1 précurseur + 2 produits 1 + 1 + 2 × 1,5 = 5 CG- ou CL-MS/MS CG ou CL 2 précurseurs + 2 produits 1 + 2 + 2 × 1,5 = 6 CG- ou CL-MS 3 CG ou CL 1 précurseur + 1 produit MS 2 + 1 produit MS3 1 + 1 + 1,5 + 1,5 = 5 CG- ou CL-SMHR CG ou CL n 1 + n × 1,5 CG- ou CL-SMHR/SM CG ou CL 1 précurseur (plage de masse < ± 0,5 Da) + 1 produit 1 + 1 + 2,5 = 4,5 CG- ou CL-SMHR et SMHR/SM CG ou CL 1 ion de balayage complet + 1 ion produit SMHR 1 + 1,5 + 2,5 = 5 CG- et CL-SM CG et CL 2 ions (CGSM) + 1 ion (CLSM) 1 + 1 + 2 + 1 + 1 = 6
1. spectrophotométrie avec détection par barrettes de diodes (DAD) en balayage complet, couplée à la CLHP; 2. spectrophotométrie avec détecteur fluorimétrique (DFL), couplée à la CLHP.
Méthode | Confirmation | Dépistage | |||
---|---|---|---|---|---|
Qualitative | Quantitative | Qualitatif | Semi-quantitatif | Quantitatif | |
Substances | A | A, B | A, B | A, B | A, B |
Identification conformément au point 1.2 | x | x | |||
CCα | x | x | |||
CCβ | - | x | x | x | |
Justesse | x | x | |||
Fidélité | x | (x) | x | ||
Effet de matrice relatif/rendement absolu | x | x | |||
Sélectivité/Spécificité | x | x | x | x | |
Stabilité | x | x | x | x | |
Robustesse | x | x | x | x |
1. Analyser 6 réplicats du MRC conformément aux instructions d’essai applicables à la méthode. 2. Déterminer la concentration de l’analyte présente dans chaque échantillon des réplicats. 3. Calculer la moyenne, l’écart type et le coefficient de variation (%) pour ces six réplicats .4. Calculer la justesse en divisant la concentration moyenne détectée par la valeur certifiée (mesurée en concentration) et multiplier par 100 pour exprimer le résultat en pourcentage.
1. Pour les méthodes validées à partir de la date d’entrée en vigueur du présent règlement, sélectionner le blanc de matériau et le supplémenter à une concentration de: a) 0,5 , 1,0 et 1,5 fois la VR; ouLorsque, pour une substance pharmacologiquement active non autorisée, la validation d’une concentration de 0,5 fois la VR n’est pas raisonnablement possible, cette valeur peut être remplacée par la concentration la plus faible, comprise entre 0,5 et 1,0 fois la VR, que l’on peut raisonnablement atteindre. b) 0,1 , 1,0 et 1,5 fois la LMR ou la TM pour les substances autorisées; ouLorsque, pour une substance pharmacologiquement active spécifique, la validation d’une concentration de 0,1 fois la LMR n’est pas raisonnablement possible, cette valeur peut être remplacée par la concentration la plus faible, comprise entre 0,1 et 0,5 fois la LMR, que l’on peut raisonnablement atteindre. c) 1,0, 2,0 et 3,0 fois le LCL pour les substances non autorisées (pour lesquelles aucune VR n’a été établie).
2. À chaque niveau, l’analyse doit être réalisée avec six réplicats. 3. Analyser les échantillons. 4. Calculer la concentration détectée dans chaque échantillon. 5. Calculer la justesse pour chaque échantillon à l’aide de l’équation ci-dessous, puis calculer la justesse moyenne et le coefficient de variation moyen pour les six résultats à chaque niveau de concentration.
a) 0,5 , 1,0 et 1,5 fois la VR, ouLorsque, pour une substance pharmacologiquement active non autorisée, la validation d’une concentration de 0,5 fois la VR n’est pas raisonnablement possible, cette valeur peut être remplacée par la concentration la plus faible comprise, entre 0,5 et 1,0 fois la VR, que l’on peut raisonnablement atteindre. b) 0,1 , 1,0 et 1,5 fois la LMR ou la TM pour les substances autorisées, ouLorsque, pour une substance pharmacologiquement active spécifique, la validation d’une concentration de 0,1 fois la LMR n’est pas raisonnablement possible, cette valeur peut être remplacée par la concentration la plus faible, comprise entre 0,1 et 0,5 fois la LMR, que l’on peut raisonnablement atteindre. c) 1,0, 2,0 et 3,0 fois le LCL pour les substances non autorisées ou interdites si aucune VR n’est applicable.
a) 0,5( 5 ), 1,0 et 1,5 fois la VR, oub) 0,1( 6 ), 1,0 et 1,5 fois la LMR ou la TM pour les substances autorisées, ouc) 1,0, 2,0 et 3,0 fois le LCL pour les substances non autorisées ou interdites si aucune VR n’est applicable.
Facteur | I | II | III | IV | V | VI | VII |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Essai 01 | A | A | A | A | A | A | A |
Essai 02 | A | A | B | A | B | B | B |
Essai 03 | A | B | A | B | A | B | B |
Essai 04 | A | B | B | B | B | A | A |
Essai 05 | B | A | A | B | B | A | B |
Essai 06 | B | A | B | B | A | B | A |
Essai 07 | B | B | A | A | B | B | A |
Essai 08 | B | B | B | A | A | A | B |
1. Sélectionner une série de composés chimiquement apparentés ou d’autres substances susceptibles d’être rencontrés avec le composé étudié et pouvant être présents dans les échantillons, et vérifier s’ils peuvent interférer avec l’analyse du ou des analyte(s) cible(s). 2. Analyser un nombre approprié de blancs d’échantillons représentatifs, par exemple des lots différents ou des lots provenant de différentes espèces animales (n ≥ 20) et contrôler la présence d’interférences sous forme de signaux, de pics ou de traces d’ions dans la zone concernée où l’analyte cible est supposé éluer. 3. Supplémenter des blancs d’échantillons représentatifs à une concentration pertinente avec des substances susceptibles d’interférer avec l’identification et/ou la quantification de l’analyte et vérifier si la substance ajoutée: a) peut entraîner une fausse identification; b) entrave l’identification de l’analyte cible; c) influence la quantification de façon notable.
a) des solutions de l’analyte utilisées pour la supplémentation; b) des solutions d’analyte utilisées pour l’analyse finale; c) toute autre solution présentant un intérêt (par exemple, des étalons dérivés).
–20 °C | +4 °C | +20 °C | |
---|---|---|---|
Obscurité | 10 aliquotes | 10 aliquotes | 10 aliquotes |
Lumière | 10 aliquotes |
1. Pour les substances pharmacologiquement actives non autorisées ou interdites, la CCα est calculée comme suit: a) Méthode 1: par la procédure de la courbe d’étalonnage (ici dénommée valeur critique de la variable nette d’état) selon la norme ISO 11843-1:1997 . Dans ce cas, il y a lieu d’utiliser un blanc de matériau, supplémenté à la VR ou au LCL requis et au-delà, par pas équidistants. Analyser les échantillons. Après identification, comparer le signal, si possible, ou la concentration recalculée, à la concentration ajoutée. La limite de décision est égale à la concentration correspondante à l’ordonnée à l’origine plus 2,33 fois l’écart type de la reproductibilité intralaboratoire à l’ordonnée à l’origine. Cette méthode s’applique uniquement aux déterminations quantitatives. Il convient de vérifier les limites de décision obtenues par cette approche en analysant le blanc de matrice supplémenté à la limite de décision calculée.ISO 11843-1:1997 Capacité de détection — Partie 1: Termes et définitions. b) Méthode 2: en analysant au moins 20 blancs de matériau représentatifs par matrice pour être en mesure de calculer le rapport signal-bruit dans la fenêtre où est attendu l’analyte. On peut utiliser comme limite de décision la valeur correspondant à trois fois le rapport signal-bruit. Cette méthode s’applique aux déterminations quantitatives et qualitatives. Il convient de vérifier les limites de décision obtenues par cette approche en analysant le blanc de matrice supplémenté à la limite de décision calculée. c) Méthode 3: CCα = LCL + k (unilatéral, 99 %) × incertitude type (composée) au LCL Pour les substances pharmacologiquement actives non autorisées ou interdites, en fonction de l’expérience de validation (et de ses degrés de liberté), la distribution de Student peut être raisonnablement appliquée ou — si la distribution gaussienne (unilatérale, n = ∞) est prise comme base — un facteur k de 2,33 doit être utilisé. La reproductibilité intralaboratoire et la justesse permettent de définir l’incertitude type (composée), si elle est déterminée en tenant compte de tous les facteurs d’influence pertinents.
La méthode 2 pour le calcul de la CCα ne peut être utilisée que jusqu’au 1 dans le cas de méthodes validées avant la date d’entrée en vigueur du présent règlement. Pour les méthodes validées après l’entrée en vigueur du présent règlement, seules les méthodes 1 ou 3 sont utilisées.er janvier 20262. Pour les substances autorisées, la CCα est calculée comme suit: a) Pour les substances autorisées dans des combinaisons d’espèces/matrices pour lesquelles une LMR ou une TM a été établie: i) Méthode 1: par la procédure de la courbe d’étalonnage (ici dénommée valeur critique de la variable nette d’état) selon la norme ISO 11843-1:1997. Dans ce cas, il y a lieu d’utiliser un blanc de matériau, supplémenté à la LMR ou à la TM requise et au-delà, par pas équidistants. Analyser les échantillons. Après identification, comparer le signal, si possible, ou la concentration recalculée, à la concentration ajoutée. La limite de décision (α = 5 %) est égale à la concentration correspondante à la LMR ou à la TM plus 1,64 fois l’écart type de la reproductibilité intralaboratoire à la limite autorisée. ii) Méthode 2: CCα = LMR (ou TM)+ k (unilatéral, 95 %) × incertitude type (composée) à la LMR ou à la TM.
Pour les substances autorisées, en fonction de l’expérience de validation (et de ses degrés de liberté), la distribution de Student peut être raisonnablement appliquée ou — si la distribution gaussienne (unilatérale, n = ∞) est prise comme base — un facteur k de 1,64 doit être utilisé. La reproductibilité intralaboratoire et la justesse permettent de définir l’incertitude type (composée), si elle est déterminée en tenant compte de tous les facteurs d’influence pertinents. Pour les substances pharmacologiquement actives pour lesquelles la LMR est établie pour la somme des différentes substances, la CCα de la substance dont la concentration dans l’échantillon est la plus élevée est utilisée comme CCα pour évaluer la somme des substances dans l’échantillon étudié. b) Pour les substances autorisées dans des combinaisons d’espèces/matrices pour lesquelles aucune LMR n’a été établie, aucun résidu ne doit être présent à moins qu’un traitement autorisé conformément à l’article 11 de la directive 2001/82/CE n’ait été effectué. Pour les substances autorisées pour lesquelles aucune LMR n’a été établie, le calcul de la CCα se fonde sur la cascade de LMR établie par le règlement d’exécution (UE) 2018/470 de la Commission . Les méthodes 1 ou 2 du paragraphe ci-dessus s’appliquent, en remplaçant la "LMR" par "0,5 fois la LMR en cascade, avec une valeur cible de 0,1 fois la LMR en cascade lorsque cela est raisonnablement possible".Règlement d’exécution (UE) 2018/470 de la Commission du 21 mars 2018 portant dispositions détaillées sur les limites maximales de résidus applicables aux fins des contrôles de denrées alimentaires issues d’animaux traités dans l’Union européenne en application de l’article 11 de la directive 2001/82/CE (JO L 79 du 22.3.2018, p. 16 ).
1. Pour les substances pharmacologiquement actives non autorisées ou interdites, une erreur β maximale de 5 % doit être garantie. La CCβ est calculée comme suit: a) Méthode 1: par la procédure de la courbe d’étalonnage (ici dénommée valeur minimale détectable de la variable nette d’état) selon la norme ISO 11843-1:1997. Dans ce cas, il y a lieu d’utiliser un blanc représentatif, supplémenté à la VR ou en dessous, ou en l’absence de VR établie, aux environs de la STC, par pas équidistants. Analyser les échantillons. Comparer le signal à la concentration ajoutée. La capacité de détection est égale à la concentration correspondante à la STC plus 1,64 fois l’écart type de la reproductibilité intralaboratoire pour la teneur moyenne mesurée à la STC. Une extrapolation nettement inférieure au niveau de supplémentation le plus bas (< 50 % dudit niveau) doit être confirmée par des données expérimentales à l’étape de validation. b) Méthode 2: Étude du blanc de matériau supplémenté à des niveaux de concentration égaux ou inférieurs à la STC. Pour chaque niveau de concentration, 20 blancs supplémentés doivent être analysés afin de garantir une base fiable pour cette détermination. La capacité de détection de la méthode est égale au niveau de concentration où il ne reste que 5 % ou moins de faux résultats conformes. c) Méthode 3: CCβ = STC + k (unilatéral, 95 %) × incertitude type (composée) à la STC ou au-delà. Pour les substances pharmacologiquement actives non autorisées ou interdites, en fonction de l’expérience de validation (et de son degré de liberté), la distribution de Student peut être raisonnablement appliquée ou, si la distribution gaussienne (unilatérale, n = ∞) est prise comme base, un facteur k de 1,64 doit être utilisé. La reproductibilité intralaboratoire et la justesse permettent de définir l’incertitude type (composée), si elle est déterminée en tenant compte de tous les facteurs d’influence pertinents.
2. Pour les substances autorisées, une erreur β maximale de 5 % doit être garantie. La CCβ est calculée comme suit: a) Méthode 1: par la procédure de la courbe d’étalonnage (ici dénommée valeur minimale détectable de la variable nette d’état) selon la norme ISO 11843-1:1997. Dans ce cas, il y a lieu d’utiliser un blanc représentatif, supplémenté au niveau de la limite autorisée et en dessous, à partir de la STC, par pas équidistants. Analyser les échantillons et identifier le ou les analytes. Calculer l’écart type de la teneur moyenne mesurée à la STC. La capacité de détection est égale à la concentration correspondante à la STC plus 1,64 fois l’écart type de la reproductibilité intralaboratoire pour la teneur moyenne mesurée à la STC. b) Méthode 2: par l’étude du blanc de matériau supplémenté à des niveaux de concentration inférieurs à la limite autorisée. Pour chaque niveau de concentration, 20 blancs supplémentés doivent être analysés afin de garantir une base fiable pour cette détermination. La capacité de détection de la méthode est égale au niveau de concentration où il ne reste que 5 % ou moins de faux résultats conformes. c) Méthode 3: CCβ = STC + k (unilatéral, 95 %) × incertitude type (composée) à la STC ou au-delà. Pour les substances autorisées, en fonction de l’expérience de validation (et de ses degrés de liberté), la distribution de Student peut être raisonnablement appliquée ou, si la distribution gaussienne (unilatérale, n = ∞) est prise comme base, un facteur k de 1,64 doit être utilisé (que la LMR soit appliquée en cascade ou de manière ordinaire). La reproductibilité intralaboratoire et la justesse permettent de définir l’incertitude type (composée), si elle est déterminée en tenant compte de tous les facteurs d’influence pertinents.
Pour les substances pharmacologiquement actives pour lesquelles la LMR est établie pour la somme de différentes substances, la CCβ de la substance dont la concentration dans l’échantillon est la plus élevée est utilisée comme CCβ pour évaluer la somme des substances dans l’échantillon étudié.
1) cinq niveaux au moins (niveau zéro compris), de préférence équidistants, doivent être utilisés pour construire la courbe, 2. l’étendue de mesure de la courbe d’étalonnage doit être décrite, 3) le modèle mathématique de la courbe et l’ajustement des données (coefficient de détermination R 2 ) à la courbe doivent être décrits,4) les plages d’acceptabilité des paramètres de la courbe doivent être décrites.
1. Au stade du dépistage: Pour chaque série (lot) d’analyses effectuées, un ensemble d’échantillons soumis aux contrôles de qualité suivants doit être analysé simultanément: a) échantillon de contrôle pour l’adéquation du système, idéalement spécifique à la méthode; b) échantillons de contrôle de la qualité supplémentés à une concentration proche de la STC et idéalement à la CCβ du dépistage pour les substances pharmacologiquement actives autorisées ainsi que pour les substances interdites ou non autorisées; c) échantillon de contrôle conforme (blancs d’échantillons) et, le cas échéant, blancs de réactif.
2. Au stade de la confirmation: Pour chaque série (lot) d’analyses effectuées, un ensemble d’échantillons soumis aux contrôles de qualité suivants doit être analysé simultanément: a) échantillon de contrôle pour l’adéquation du système, idéalement spécifique à la méthode; b) échantillons de contrôle de la qualité supplémentés à une concentration proche de la LMR ou de la TM pour les substances pharmacologiquement actives autorisées, ou proche de la VR ou du LCL pour les substances interdites ou non autorisées (échantillons de contrôle non conformes); c) échantillon de contrôle conforme (blancs d’échantillons) et, le cas échéant, blancs de réactif.
1. à la ferme, à partir de la cuve de collecte; 2. au niveau de l’industrie laitière avant que le lait ne soit transvasé.
1. adresse des autorités compétentes; 2. nom de l’inspecteur ou code d’identification; 3. numéro de code officiel de l’échantillon; 4. date du prélèvement; 5. nom et adresse du propriétaire de l’animal ou de la personne responsable des animaux ou des produits d’origine animale; 6. nom et adresse de l’exploitation d’origine de l’animal (lors du prélèvement en exploitation); 7. numéro d’enregistrement de l’établissement/numéro de l’abattoir; 8. identification de l’animal ou du produit; 9. espèce animale; 10. matrice d’échantillonnage; 11. le cas échéant, médicaments administrés pendant les quatre dernières semaines précédant le prélèvement (en cas de prélèvement en exploitation); 12. substances ou groupes de substances à rechercher; 13. remarques particulières.
1. adresse des autorités compétentes ou des organismes désignés; 2. nom de l’inspecteur ou code d’identification; 3. numéro de code officiel de l’échantillon; 4. date du prélèvement; 5. espèce animale; 6. matrice d’échantillonnage; 7. substances ou groupes de substances à rechercher; 8. remarques particulières.
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