Commission Regulation (EEC) No 3220/90 of 7 November 1990 laying down conditions for the use of certain oenological practices provided for in Council Regulation (EEC) No 822/87

RÈGLEMENT (CEE) No<?%> 3220/90 DE LA COMMISSION du 7 novembre 1990 déterminant les conditions d'emploi de certaines pratiques oenologiques prévues par le règlement (CEE) n° 822/87 du Conseil

LA COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,

vu le traité instituant la Communauté économique européenne,

vu le règlement (CEE) n° 822/87 du Conseil, du 16 mars 1987, portant organisation commune du marché viti-vinicole (1), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) n° 1325/90 (2), et notamment son article 15 paragraphe 6,

considérant que, pour le polyvinylpolypyrrolidone et les bactéries lactiques, le règlement (CEE) n° 822/87 a prévu que soient déterminées les conditions d'emploi;

considérant que les mesures prévues au présent règlement sont conformes à l'avis du comité de gestion des vins,

A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

Article premier

1. Le polyvinylpolypyrrolidone dont l'emploi est prévu à l'annexe VI paragraphe 1 point p) et paragraphe 3 point y) du règlement (CEE) n° 822/87 ne peut être utilisé que s'il répond aux prescriptions qui figurent à l'annexe I du présent règlement.

2. Les bactéries lactiques dont l'emploi est prévu à l'annexe VI paragraphe 1 point q) et paragraphe 3 point z) du règlement (CEE) n° 822/87 ne peuvent être utilisées que si elles répondent aux prescriptions qui figurent à l'annexe II du présent règlement.

Article 2

Le présent règlement entre en vigueur le troisième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel des Communautés européennes.

Il est applicable à partir du 1er septembre 1990.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Bruxelles, le 7 novembre 1990. Par la Commission Ray MAC SHARRY Membre de la Commission

ANNEXE I

PRESCRIPTIONS POUR PVPP La polyvinylpolypyrrolidone (pvpp) dont l'emploi est prévu par l'annexe VI paragraphe 1 point p) et paragraphe 3 point y) du règlement (CEE) n° 822/87 est un polymer poly [1. (2 oxo - 1 pyrolidiniylethylen)] réticulé de façon statistique.

Elle est fabriquée par polymérisation de la N-vinyl-2-pyrrolidone en présence d'un catalyseur qui est de la soude caustique ou une N,N-divinylimidazolidone.

CARACTÈRES Poudre légère, blanc à blanc crème.

Insoluble dans l'eau et dans les solvants organiques.

Insoluble dans les acides minéraux forts et les alcalis.

ESSAIS 1. Perte à la dessiccation Inférieure à 5 % dans les conditions suivantes:

Placer 2 g de PVPP dans une capsule de silice de diamètre 70 mm; dessécher à l'étuve à 100-105 °C durant 6 heures.

Laisser refroidir en exsiccateur et peser.

Remarque:

Toutes les limites fixées ci-dessous sont ramenées au produit sec.

2. Cendres Poids des cendres inférieur à 0,5 % dans les conditions suivantes:

Incinérer progressivement, sans dépasser 500-550 °C, le résidu laissé dans l'essai 1 et peser.

3. Arsenic Inférieur à deux parties par million dans les conditions suivantes:

Préparation du produit à essayer:

Introduire 0,5 g de PVPP dans un ballon à fond rond en verre borosilicaté, posé sur un disque percé d'un trou et dont le col est tenu incliné.

Ajouter 5 ml d'acide sulfurique pur (RAs) et 10 ml d'acide nitrique pur (RAs) et chauffer progressivement. Lorsque le mélange tend à brunir, ajouter une petite quantité d'acide nitrique en continuant à chauffer et ainsi de suite jusqu'à ce que le liquide reste incolore et que l'atmosphère du ballon se remplisse de fumées blanches de SO3. Laisser refroidir, reprendre par 10 ml d'eau et chauffer à nouveau pour chasser les vapeurs nitreuses jusqu'à fumées blanches. Cette opération est recommencée une deuxième fois; après une troisième reprise, faire bouillir un instant, refroidir et porter le liquide à 40 ml avec de l'eau.

Réactifs (RAs) 1. Solution arsénique concentrée (100 mg d'arsenic par litre) Peser exactement 0,132 g d'anhydride arsénieux préalablement desséché à 100 °C et introduire la substance dans une fiole conique de 500 ml. Ajouter 3 ml de lessive d'hydroxyde de sodium et 20 ml d'eau. Agiter jusqu'à dissolution. Neutraliser cette liqueur arsénieuse à l'aide de 15 ml d'acide sulfurique dilué à 10 % (p/p) et ajouter de l'eau de brome saturée (R) jusqu'à persistance de la coloration jaune du brome libre (théoriquement, 7 ml). Porter à l'ébullition pour chasser l'excès de brome, transvaser dans une fiole jaugée de 1 000 ml et porter au trait de jauge avec de l'eau distillée.

2. Solution arsénique diluée (1 mg d'arsenic par litre) Mélanger: >TABLE>

1 ml de cette solution contient 1/1 000 de milligramme d'arsenic.

3. Coton à l'acétate de plomb Immerger du coton hydrophile dans une solution d'acétate de plomb à 5 % (p/v), additionnée de 1 % d'acide acétique. Égoutter le coton et le laisser sécher à l'air. Conserver en flacon bien bouché.

4. Coton hydrophile desséché à l'étuve à 100 °C Conserver en flacon bien bouché.

5. Papier au bromure mercurique Dans une cuvette rectangulaire, placer une solution alcoolique de bromure mercurique à 5 %. Immerger dans cette solution du papier filtre blanc de 80 g au mètre carré, coupé en morceaux de 15 × 22 cm et plié en deux. Égoutter le papier et le laisser sécher à l'obscurité, à cheval sur un fil non métallique. Éliminer le pli sur 1 cm et les bandes inférieures sur 1 cm. Découper le papier en carrés de 15 × 15 mm; conserver en flacon bien bouché, entouré de papier noir.

6. Solution de chlorure stanneux Attaquer à froid 20 g d'étain pur pour analyse, en grenaille, par 100 ml d'acide chlorhydrique pur, d = 1,19. Conserver en présence d'étain métallique à l'abri de l'air, en flacon avec bouchon à soupape.

7. Solution d'iodure de potassium: >TABLE>

8. Nitrique (acide) pour la recherche de l'arsenic (RAs) Acide de densité 1,38 à 20 °C, contenant de 61,5 à 65,5 % d'acide nitrique HNO3. Il ne doit pas laisser de résidu fixe supérieur à 0,0001 %. Il ne doit pas contenir de plomb décelable à la dithizone, ni plus de 1 millionième d'ion chlore, plus de 2 millionièmes d'ion sulfurique, de 2 millionièmes d'ion orthophosphorique, plus de 1 cent millionième d'arsenic.

9. Acide sulfurique pour la recherche de l'arsenic (RAs) Acide de densité 1,831 à 1,835 à 20 % vol. contenant 95 % au minimum d'acide sulfurique H2SO4. Il ne doit pas laisser de résidu fixe supérieur à 0,0005 %. Il ne doit pas contenir plus de 2 millionièmes de métaux lourds, 1 millionième de fer, 1 millionième d'ion chlore, 1 millionième d'ion nitrique, 5 millionièmes d'ion ammonium, 2 cent millionièmes d'arsenic.

10. Solution diluée d'acide sulfurique à 20 % (v/v) (36 g H2SO4 pour 100 ml) Mélanger: >TABLE>

11. Zinc platiné Zinc pur, exempt d'arsenic, en grenaille ou en cylindres. Platiner ce zinc en le plaçant dans un vase cylindrique et en le recouvrant avec une solution de chlorure de platine à 1 pour 20 000. Après 2 heures de contact, laver le zinc avec de l'eau distillée, essorer le zinc platiné sur un carré de papier buvard en plusieurs épaisseurs, sécher et mettre en flacon sec.

Il faut vérifier que 5 g de ce zinc placé dans l'appareil décrit ci-dessous avec 4,5 ml d'acide sulfurique pur portés à 40 ml avec de l'eau, auxquels on ajoute ensuite deux gouttes de chlorure stanneux et 5 ml de solution à 10 % d'iodure de potassium ne donne aucune tache après 2 heures au moins sur le papier au bromure mercurique. Il faut vérifier aussi que 1 ìg d'arsenic utilisé comme il est indiqué plus bas donne une tache appréciable.

Description de l'appareil Utiliser une fiole de 90 à 100 ml fermée par un bouchon de verre muni d'un tube de verre de 6 mm de diamètre intérieur et de 90 mm de longueur. La partie inférieure de ce tube est effilée et percée d'un trou latéral (dispositif antiprimage). La partie supérieure est terminée par une surface plane rodée, normale à l'axe du tube. Un autre tube de verre de même diamètre intérieur et de 30 mm de longueur, terminé par une surface plane et rodée analogue à la précédente, peut être assujetti à celle-ci et maintenu par 2 ressorts à boudin, ou 2 bracelets de caoutchouc (voir figure).

Mode opératoire Dans le tube à dégagement, placer, en A, un tampon de coton hydrophile sec, puis un tampon de coton à l'acétate de plomb.

Placer un carré de papier au bromure mercurique entre les deux parties du tube à dégagement en B et réunir les deux parties du tube.

Dans la fiole, mettre les 40 ml de liquide sulfurique, deux gouttes de solution de chlorure d'étain II, et 5 ml de solution d'iodure de potassium. Attendre 15 minutes. Ajouter 5 g de zinc platiné et boucher immédiatement la fiole par le tube préalablement garni.

Laisser le dégagement se poursuivre jusqu'à son épuisement (2 heures au moins). Démonter l'appareil, plonger le carré de papier au bromure mercurique dans 10 ml de solution d'iodure de potassium pendant une demi-heure, en agitant de temps en temps; rincer abondamment et laisser sécher.

La tache brune ou jaune doit être invisible, ou plus pâle que celle obtenue dans un essai parallèle réalisé avec 1 ml de solution arsénicale à 1 ìg par millilitre, additionnée de 4,5 ml d'acide sulfurique pur et portée à 40 ml avec de l'eau, auxquels on ajoute ensuite deux gouttes de chlorure stanneux et 5 ml de solution à 10 % d'iodure de potassium.

4. Métaux lourds Exprimés en plomb, inférieurs à 20 parties par million dans les conditions suivantes:

Dissoudre les cendres après la pesée dans 1 ml d'acide chlorhydrique pur et 10 ml d'eau distillée. Chauffer pour activer la dissolution. Porter à 20 ml avec de l'eau distillée. 1 ml de cette solution contient les matières minérales de 0,10 g de PVPP.

10 ml de solution de cendres sont placés dans un tube à essai de 160 × 16 avec 2 ml d'une solution de fluorure de sodium pur à 4 %, 0,5 ml d'ammoniaque pure, 3 ml d'eau, 0,5 ml d'acide acétique pur et 2 ml de solution aqueuse saturée d'acide sulfhydrique.

Aucun précipité ne doit se produire. Si une coloration brune apparaît, elle doit être inférieure à celle présentée par le témoin préparé comme suit:

Dans un tube à essais de 160 × 16, placer 2 ml de solution contenant 0,01 g de plomb (Pb) dans 1 l (10 mg Pb par litre), 15 ml d'eau, 0,5 ml de fluorure de sodium à 4 % (m/v), 0,5 ml d'acide acétique pur et 2 ml de solution aqueuse saturée d'acide sulfhydrique. Ce tube contient 20 ìg de plomb.

Remarque À cette concentration, le sulfure de plomb ne précipite qu'en milieu acétique; on pourrait obtenir sa précipitation en présence de 0,05 ml seulement d'acide chlorhydrique pour 15 ml, mais cette concentration est trop délicate à régler exactement dans la pratique.

En remplaçant les 0,5 ml d'acide acétique par 0,5 ml d'acide chlorhydrique, on ne précipiterait que le cuivre, le mercure, etc.

Le fer, éventuellement présent, généralement à l'état ferrique, oxyde l'acide sulfhydrique en donnant un précipité de soufre qui masque le précipité colloïdal de sulfure de plomb. Complexé par 0,5 ml de fluorure de sodium, le fer oxyde l'acide sulfhydrique plus lentement.

Cette quantité suffit pour complexer 1 mg de fer III. Augmenter la quantité de fluorure de sodium s'il y a davantage de fer.

Pour les produits contenant du calcium, il faut filtrer après addition de fluorure.

5. Azote total Compris entre 11 et 12,8 % dans les conditions suivantes:

Appareil:

A. L'appareil est constitué par:

1. Un ballon A de 1 l en verre borosilicaté servant de chaudière, muni d'un entonnoir à robinet pour le remplissage. Il peut être chauffé par un fourneau à gaz ou électrique.

2. Une allonge C qui sert à recueillir le liquide épuisé venant du barboteur B.

3. Un barboteur B de 500 ml à col incliné; le tube d'arrivée doit atteindre la partie la plus basse du ballon. Le tube de départ est muni d'une boule antiprimage qui constitue la partie supérieure du barboteur. Un entonnoir E à robinet permet l'introduction du liquide à traiter et de la lessive alcaline.

4. Un réfrigérant de 30 à 40 cm de longueur, vertical, terminé par une boule à douille fine.

5. Une fiole conique de 250 ml destinée à recevoir le distillat.

B. Matras à minéralisation, ballon de forme ovoïde de 300 ml, à long col.

Produits nécessaires Acide sulfurique pur Catalyseur de minéralisation Lessive d'hydroxyde de sodium à 30 % (m/m) Solution d'acide borique pur à 40 % (m/v) Solution d'acide chlorhydrique 0,1 N.

Indicateur mixte au vert de bromocrésol et au rouge de méthyle.

La chaudière doit être garnie d'eau acidulée par 1 d'acide sulfurique. Il convient de faire bouillir ce liquide avant toute opération, le robinet de purge P étant ouvert, pour chasser CO2.

Mode opératoire Dans le matras à minéralisation, introduire environ 0,20 g de PVPP exactement pesés. Ajouter 2 g de catalyseur de minéralisation et 15 ml d'acide sulfurique pur.

Chauffer à feu nu, le col du matras étant maintenu incliné, jusqu'à ce que la solution soit incolore et que les parois du matras soient débarrassées de produits carbonisés.

Après refroidissement, diluer avec 50 ml d'eau et refroidir; introduire ce liquide dans le barboteur B par l'entonnoir E; ajouter ensuite 40 à 50 ml de lessive de soude à 30 %, de manière à obtenir l'alcalinisation franche du liquide et entraîner l'ammoniac par la vapeur en recueillant le distillat dans 5 ml de solution d'acide borique placés préalablement dans la fiole conique réceptrice avec 10 ml d'eau, l'extrémité de l'ampoule plongeant dans le liquide. Ajouter 1 ou 2 gouttes d'indicateur mixte et recueillir 70 à 100 ml de distillat.

Titrer le distillat par la solution 0,1 N d'acide chlorhydrique jusqu'à virage au violet rose de l'indicateur.

1 ml de solution 0,1 N d'acide chlorhydrique correspond à 1,4 mg d'azote.

Appareil pour la distillation de l'ammoniaque dans un courant de vapeur d'eau (d'après Parnas et Wagner)

Les robinets P et E peuvent être remplacés par un raccord plastique avec pince de Mohr.

6. Solubilité en milieu aqueux Inférieure à 0,5 % dans les conditions suivantes:

Introduire 10 g de PVPP dans un ballon de 200 ml contenant 100 ml d'eau distillée. Agiter et laisser en contact pendant 24 heures. Filtrer sur filtre écran de porosité 2,5 ì puis sur un filtre écran de porosité 0,8 ì. Le résidu laissé par l'évaporation du filtrat à sec, au bain-marie, doit être inférieur à 50 mg.

7. Solubilité en milieu acide et alcoolique Inférieure à 1 % dans les conditions suivantes:

Introduire 1 g de PVPP dans un ballon contenant 500 ml du mélange suivant: >TABLE>

Laisser en contact pendant 24 heures. Filtrer sur un filtre écran de porosité 2,5 ì puis sur un filtre écran de porosité 0,8 ì. Concentrer le filtrat au bain-marie. Terminer l'évaporation au bain-marie dans une capsule de silice de 70 mm de diamètre préalablement tarée. Le résidu laissé par l'évaporation à sec doit être inférieur à 10 mg, compte tenu du résidu laissé éventuellement par l'évaporation de 500 ml du mélange acide acétique-éthanol.

8. Efficacité de la PVPP vis-à-vis de l'adsorption des composés phénoliques Le pourcentage d'activité déterminé selon les conditions suivantes doit être égal ou supérieur à 30 %.

A. Réactifs 1. Solution d'hydroxyde de sodium 0,1 N.

2. Solution d'acide salicylique 0,1 N (13,81 g d'acide salicylique sont dissous dans 500 ml de méthanol et dilués dans 1 l d'eau).

B. Mode opératoire 1. Peser 2-3 grammes de PVPP dans un Erlenmeyer de 250 ml et noter le poids W, à 0,001 gramme de précision.

2. Calculer l'extrait sec de l'échantillon (pourcentage de solide), noter P en pourcentage à la décimale près.

3. Ajouter la solution d'acide salicylique 0,1 N selon la formule:

43 × W × P = ml à ajouter.

4. Fermer le flacon et agiter pendant 5 minutes.

5. Verser le mélange à 25 °C dans un entonnoir muni d'un filtre déposé sur un Buchner relié à un flacon de 250 ml; faire le vide jusqu'à ce qu'on ait obtenu un filtrat suffisant pour permettre d'en prélever 50 ml (le filtrat doit être clair).

6. Pipeter 50 ml de filtrat et le mettre dans un flacon Erlenmeyer de 250 ml.

7. Déterminer avec une solution de soude 0,1 N le point de neutralisation à la phénolphtaline et noter le volume Vs.

8. Titrer 50 ml d'une solution d'acide salicylique (témoin) de la même manière, et noter le volume Vb.

C. Calcul >TABLE>

Remarque Toutes les limites fixées aux points 2 à 8 sont rapportées au produit sec.

9. N-vinylpyrrolidone libre - n'excédant pas 0,1 % Méthode Mettre en suspension 4,0 g de l'échantillon dans 30 ml d'eau, remuer 15 minutes, verser à travers un filtre à plaque de verre fritté de 9 à 15 ìm (type G4) dans une fiole conique de 250 ml. Laver le résidu avec 100 ml d'eau, ajouter 500 mg d'acétate de sodium aux filtrats combinés et doser à l'aide d'iode 0,1 N jusqu'à stabilisation de la couleur de l'iode. Ajouter 3,0 ml supplémentaires d'iode à 0,1 N, laisser reposer 10 minutes et doser l'iode en excès à l'aide d'hyposulfite de sodium 0,1 N; ajouter 3 ml d'amidon SE (substance d'essai) jusqu'à proximité du point de virage. Réaliser un dosage à blanc. La consommation d'iode ne dépasse pas 0,72 ml, ce qui correspond à 0,1 % maximum de vinylpyrrolidone.

10. N'N-divinylimidazole libre - n'excédant pas 2 mg par kg Procédure Dosage par chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire de la migration de N'N-divinylimidazolidine libre dans un solvant (acétone) à partir de PVP non soluble.

Solution étalon interne Dissoudre 100 mg de nitrile d'acide heptanoïque (nitrile d'acide énanthique) pesé à 0,1 mg près dans 500 ml d'acétone.

Préparation de l'échantillon Peser de 2 à 2,5 g de polymère à 0,2 mg près et verser dans un Erlenmeyer de 50 ml. À l'aide d'une pipette, ajouter 5 ml de solution étalon interne, puis 20 ml d'acétone. Agiter le mélange pendant 4 heures, puis laisser reposer et stabiliser au moins 15 heures et analyser le liquide surnageant par chromatographie en phase gazeuse.

Solution d'étalonnage Peser 25 mg de N,N'-divinylimidazolidine à 0,2 mg près et verser dans un flacon; porter à 100 ml avec de l'acétone. À l'aide d'une pipette, transférer 2,0 ml de cette solution dans un autre ballon jauge de 50 ml et porter à 50 ml avec de l'acétone. Transvaser 2 ml de cette solution dans un autre flacon, ajouter 5 ml de la solution étalon interne (voir plus haut) et amener à 25 ml avec de l'acétone.

Conditions de la chromatographie en phase gazeuse >TABLE>

Procédure Détermination fiable du facteur d'étalonnage pour les conditions spécifiques d'analyse grâce à des injections répétées de solution d'étalonnage. Analyse de l'échantillon. La teneur en N,N'-divinylimidazolidine dans le PVP non soluble ne doit pas être supérieure à 0,1 %.

Calcul du facteur d'étalonnage >TABLE>

Calcul de la teneur en N,N'-divinylimidazolidine >TABLE>

ANNEXE II

BACTÉRIES LACTIQUES Prescriptions Les bactéries lactiques dont l'emploi est prévu par l'annexe VI paragraphe 1 point q) et paragraphe 3 point z) du règlement (CEE) n° 822/87 doivent appartenir aux genres Lenconostoc, Lactobacillus et/ou Pedococcus. Elles doivent transformer l'acide malique du moût ou du vin en acide lactique et ne pas donner des faux goûts.

Elles doivent avoir été isolées des raisins, des moûts, des vins ou de produits élaborés à partir de raisin. Le nom du genre et de l'espèce ainsi que la référence de la souche doivent être indiqués sur l'étiquette, de même que l'origine et le sélectionneur de la souche.

Les manipulations génétiques de bactéries lactiques doivent faire l'objet d'une autorisation préalable.

Forme Elles sont utilisées, soit sous forme liquide, soit sous forme congelée, soit sous forme de poudre obtenue par lyophilisation, en culture pure ou en culture associée.

Les bactéries immobilisées Le support d'une préparation de bactéries lactiques immobilisées doit être inerte et doit être admis pour son utilisation dans l'élaboration du vin.

Contrôles - Chimique:

mêmes exigences concernant les substances recherchées que dans les autres préparations oenologiques en particulier les métaux lourds.

- Microbiologique:

- la teneur en bactéries lactiques revivifiables doit être supérieure ou égale à 108/g ou 107/ml,

- la teneur en bactéries lactiques d'une espèce différente de ou des souches indiquées doit être inférieure à 0,01 % des bactéries lactiques totales revivifiables,

- la teneur en bactéries aérobiennes doit être inférieure à 103 par gramme de poudre ou par millilitre,

- la teneur en levures totale doit être inférieure à 103 par gramme de poudre ou par millilitre,

- la teneur en moisissures doit être inférieure à 103 par gramme de poudre ou par millilitre.

Additifs Les additifs intervenant dans la préparation de la culture de bactéries lactiques ou pour leur réactivation doivent être des substances acceptables pour l'utilisation dans les produits alimentaires et doivent figurer sur l'étiquette.

Date de production La date de sortie de l'usine productrice doit être indiquée sur l'étiquette.

Utilisation Le mode d'emploi ou la méthode de réactivation doit être indiquée par le fabricant.

Conservation Les conditions de stockage doivent figurer clairement sur l'étiquette.

Méthodes d'analyse - bactéries lactiques: milieu A (1), B (2), ou C (3) avec la méthode d'utilisation de la souche indiquée par le producteur,

- bactéries aérobies: milieu Bacto-Agar,

- levures: milieu Malt-Wickerham,

- moisissures: milieu Malt-Wickerham ou Czapeck.

>TABLE>