| Nom | Informations d'identification | Motifs de l'inscription | Date de l'inscription |
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1. | Santino DENG(alias: Santino Deng Wol) | Commandant de la troisième division d'infanterie de l'armée populaire de libération du Soudan (APLS) | Santino Deng est commandant de la troisième division d'infanterie de l'APLS qui a participé à la reprise de Bentiu en mai 2014. Santino Deng est donc responsable de violations de l'accord de cessation des hostilités du 23 janvier. | 11.7.2014 |
2. | Peter GADET(alias: Peter Gatdet Yaka; Peter Cadet; Peter Gadet Yak; Peter Gadet Yaak; Peter Gatdet Yaak; Peter Gatdet; Peter Gatdeet Yaka) | Chef de la milice anti-gouvernementale Nuer. Lieu de naissance: Comté de Mayom État de l'Unité | Peter Gadet est le chef de la milice anti-gouvernementale Nuer, qui a mené une attaque à Bentiu du 15 au 17 avril 2014, en violation de l'accord de cessation des hostilités du 23 janvier. L'attaque a causé la mort de plus de 200 civils. Peter Gadet est donc responsable d'avoir alimenté le cycle de la violence, faisant ainsi obstacle au processus politique au Soudan du Sud, et d'avoir commis de graves violations des droits de l'homme. | 11.7.2014 |
1. | Paul Malong | Date de naissance: 2 janvier 1962; 12 avril 1960; 4 décembre 1960; 30 janvier 1960.Lieu de naissance: Malualkon, Soudan; Malualkon, Soudan du Sud; Warawar, Soudan; Warawar, Soudan du Sud | Paul Malong était chef d'état-major de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) jusqu'en mai 2017. Bien qu'il ait été démis de ses fonctions, il reste une figure particulièrement influente dans la mesure où il assure le contrôle de plusieurs milices, peut compter sur des éléments loyaux au sein de l'APLS et dispose d'un vaste réseau reposant sur le clientélisme. Son influence est également corroborée par le fait qu'en octobre 2017, des officiers supérieurs (y compris le lieutenant-colonel Chan Garang) ont tenté de libérer de force Malong de son assignation à résidence; en janvier 2018, le président Kiir a accusé Malong de mobiliser des troupes. Malong a également commandé des troupes qui se sont rendues coupables de violations graves des droits de l'homme, y compris en ciblant et tuant des civils et en procédant à des destructions massives de villages. | 3.2.2018 |
2. | Michael Makuei Leuth | Date de naissance: 1947;Lieu de naissance: Bor, Soudan du Sud; Bor, Soudan | Michael Makuei Leuth exerce les fonctions de ministre de l'information et de la radiodiffusion depuis 2013 et est le porte-parole de la délégation gouvernementale pour les pourparlers de paix menés sous l'égide de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Makuei fait obstacle au processus politique au Soudan du Sud, notamment en entravant la mise en œuvre de l'accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud d'août 2015 au moyen de déclarations publiques incendiaires et en entravant les travaux de la Commission mixte de suivi et d'évaluation de l'accord et la mise en place des institutions de justice transitionnelle prévues par ledit accord. Il fait également obstacle aux opérations de la force de protection régionale des Nations unies (FPR). Makuei est également responsable de graves violations des droits de l'homme, y compris de restrictions de la liberté d'expression. | 3.2.2018 |
3. | Malek Reuben Riak | Fonction: général de corps d'arméeDate de naissance: 1er janvier 1960;Lieu de naissance: Yei, Soudan du Sud | Malek Reuben Riak est chef d'état-major adjoint et inspecteur général de l'armée gouvernementale depuis mai 2017. Avant cela, il était été chef d'état-major adjoint de l'Armée populaire de libération du Soudan chargé de l'entraînement (mars 2016-mai 2017), et chef adjoint de l'Armée populaire de libération du Soudan (de janvier 2013 à mars 2016). En tant que chef d'état-major adjoint, il a joué un rôle clé dans l'acquisition d'armes destinées à l'armée.Malek Reuben Riak a été identifié par le groupe d'experts des Nations unies comme un haut responsable de la planification et de la supervision de l'exécution de l'offensive gouvernementale menée dans l'État de l'Unité en avril 2015. De graves violations des droits de l'homme ont été commises, y compris la destruction systématique de villages et d'infrastructures, le déplacement forcé de la population locale, la torture et le massacre aveugles de civils, le recours généralisé aux violences sexuelles, notamment à l'encontre de personnes âgées et d'enfants, ainsi que l'enlèvement et le recrutement d'enfants soldats. Cette offensive, dans le contexte des pourparlers de paix en cours entre le gouvernement et l'opposition, entrave le processus politique par des actes de violence. | 3.2.2018 |